Contrôle de la lumière extérieure avec la tablette

Framboise en boîte 2/N

Préambule

Il est commun de noter ℕ l’ensemble des entiers naturels et, par convention, N un élément indéterminé dudit ensemble. Indéterminé prend ici tout son sens puisque cet article,  Framboise en boîte 2/N est le titre d’un second post concernant la mise en boîte d’un Raspberry Pi à des fins d’arrosage automatique d’un jardin francilien dans un ensemble de posts à cardinalité inconnue a priori. Pour l’instant, notons seulement que N 2.

Retour vers le passé

Dans le précédent article, nous avons pu voir qu’il était relativement aisé de rassembler quelques organes basiques afin d’alimenter la carte Raspberry Pi et de mettre la main sur une carte munie de relais contrôlée (la carte, pas les relais quoique contrôlés puisse aussi se justifier) par USB. In fine, seules deux conditions doivent être réunies, à savoir :

  • posséder une adresse postale
  • avoir accès à une carte bleue

Regardons ensemble dans la même direction

Une fois passé le temps de ces mondanités, vient le temps de l’assemblage des différents organes afin de créer un tout qui sera supérieur à la somme de ses parties.

Installation du Raspberry Pi dans le tableau électrique

Comme on est parti sur un boîtier électrique, la Framboise doit trouver un boîtier pour rail DIN pour y faire son nid. Bonne nouvelle, ça existe comme le lien susmentionné le démontre ainsi que les photos ci-dessous.

Boîtier rail DIN pour le Raspberry Pi
Boîtier rail DIN pour le Raspberry Pi

La Framboise dans sa boîte
La Framboise dans sa boîte

Raspberry Pi installé dans le tableu électrique
Raspberry Pi installé dans le tableu électrique

Tableau électrique dans la shed
Tableau électrique dans la shed

Fixation de la carte USB-X440

Par contre, la carte USB-X440 vient toute nue sans possibilité de boîtier. Pas seulement sans boîtier compatible rail DIN; sans possibilité de boîtier tout court. Ni en métal, ni en bois, ni en fantastique plastique ou ni même en cristal de Bohème. Non. Rien. Un échange électro-épistolaire (par ailleurs fort courtois) avec le personnel de GCE Electronics m’a vite fait comprendre que l’objet de mon désir n’existait pas, n’existerais jamais, et que personne n’avait ni l’envie, l’intérêt et/ou les compétences pour m’aiguiller vers une solution alternative. Seule consolation, ce document PDF fort utile à bien des égards mais qui d’un point de vue mécanique ne nous renseigne que d’une chose: la carte a cinq (5) trous de fixations d’un diamètre de 4 millimètres. Cinq trous. La quintessence enfin accessible au commun d’entre nous.  Cinq trous soit ! Mais où sont-ce ces trous ?  Dois-je chercher un pentagone se mariant sur rail DIN?  Comment sont distribués ces cinq trous sur cette carte rectangulaire? On voit poindre le besoin de grand bidouillage…

On trouve, chez des sites Internet près de chez vous, des attaches en plastique. Ce qui permet, grâce à un morceau de plexiglas qui passait par là de réaliser le montage décrit ci-dessous (six images valent-elles six mille mots?)

Tadam !

On arrive à la fin de l’installation électro-mécanique du système. On a maintenant une installation pérenne, un ordinateur connecté en WI-FI, quatre relais (et cinq trous).

Pour vérifier l’installation, on pourra détourner les conducteurs de l’éclairage extérieur vers un des relais de la carte USB-X440.

Pas très pratique comme interrupteur, mais on a une preuve de concept… Les détails sur le contrôle via le driver FTDI et le port USB seront expliqués plus tard.

pi@nsa ~ $ echo S40 > /dev/ttyUSB0 # Lumière ON
pi@nsa ~ $ echo S41 > /dev/ttyUSB0 # Lumière OFF

 Et maintenant?

Les prochaines étapes seront de contrôler les relais de la carte, installer des électrovannes connectées à madame USB-X440, creuser le jardin pour y faire passer le circuit hydraulique et bien sûr, planter des tomates…

je crois donc maintenant pouvoir dire que N 3.

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3 réflexions sur « Framboise en boîte 2/N »

    1. Mon très cher Nicolas C., j’ai l’immense plaisir de vous annoncer que vous êtes l’auteur, sur ce modeste blogue, du premier commentaire qui n’est pas un spam. À ce titre, je vous dois bien une petite réponse.

      Donc pourquoi un lien vers l’entier naturel 5 ? D’abord parce qu’il y a 5 trous sur ma carte, ce qui était à mon avis déjà plutôt curieux. Ensuite parce que je trouve ça drôle (il ne faut pas bouder son plaisir).

      Et puis je dois avouer que je suis fasciné par l’ampleur des entrées numériques sur Wikipedia. Par exemple, on peut y apprendre que 259 est un nombre uniforme en base 6 (1111). On n’y apprend pas grand chose de plus, mais quelqu’un, quelque part, a un jour décidé de remplir ce vide et de renseigner la fiche du nombre 259. À ce jour, c’est d’ailleurs arrivé pour tous les entiers qui le précède. J’imagine que d’ici quelques temps, les entiers de 260 à 300 auront eux aussi leur fiche personnelle. Le fait de mettre un lien vers cette fuite en avant permet donc de partager cette curiosité. Aujourd’hui on en est à 259. L’an prochain, on sera peut-être à 300, ou 400. On avance mais on est encore loin du bout, car selon certains bruit de couloir, des nombres entiers, il y en a beaucoup!

      1. Quirysse,

        Tout d’abord, sachez que je suis ravi d’inaugurer les commentaires !

        Merci d’avoir pris le temps de répondre. Peut-être réussirais-je à faire une nuit complète avec cette question en moins.

        Quoi qu’il en soit, bonne continuation. Je repasserai régulièrement lire les aventures de cette bête à 5 (oui, ce nombre premier de Fermat d’après Wikipédia) trous.

        A plus tard,


        Nicolas C.

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